Coucou, la terre a dégelé, la jardinière peut se remettre au travail !

Début avril, c'était le moment  de folie où il fallait être partout à la fois pour enlever les branches qui avaient protégé la terre pendant l'hiver, où les gens qui passaient sur le chemin te demandaient:  " les plates-bandes que tu nettoies vont repartir ou est-ce que tout est mort ?"

15 jours plus tard, le printemps a montré son nez dans mes montagnes du Jura et la réponse était là: tout était vert, frais, lumineux, illuminé par les premières fleurs.

Quelques jours encore, et par  excès de courage,  le printemps s'est même pris pour l'été: 30 ° à 750 m d'altitude à la mi avril!

On a beau savoir que ça ne peut pas durer, on espère toujours échapper à la grêle, à la neige et aux derniers gels...

Ce matin, 1er mai, il ne fait plus  que 3° et dimanche la grêle ne nous a pas épargné. Mais il reste des fleurs sur les pommiers, cerisiers et cognassiers: peut-être auront nous  enfin des fruits cette année.

L'anémone pulsatile a résisté ! Elle nous offre sa 3ème brassée de fleurs. Encore un petit bonheur.

Belle saison à tous !

Il y a longtemps que je n’ai pas écrit sur le jardin.  La gentille et très juste remarque envoyée par Annie m’a donné à penser. On s’embarque dans un blog par enthousiasme et ensuite on ne prend pas le temps ou on n’a pas le temps de s’y consacrer. Pourtant, ce n’est pas l’envie qui me manque !

Je pourrais donner des tonnes d’explications pour justifier cette absence : le boulot, la famille, le sport, le travail pour l'association de musique, les amis à bichonner, la cuisine, la fatigue … sans oublier le jardin évidemment ! Tout est vrai !

 Mais, mais, mais, mais, mais…  Cela correspond également au temps que je peux consacrer en général à mon jardin ; je ne peux y aller que par périodes… c’est très frustrant.

En même temps, cela signifie que j’ai des milliers de choses à faire avant, ce qui n’est pas si mal quand on y pense !

J’aime les gens, et le jardin est bien souvent en ce qui me concerne un travail solitaire. Pas pour vous ?

 J’ai attrapé le virus du jardin grâce à ma mère, son jardin était ravissant et en constante évolution, mais c’était sa seule activité à l’extérieur de la maison. Une fois par an, elle s’offrait le luxe d’aller visiter des jardins britanniques et elle m’invitait à venir avec elle. Merci, maman, pour cette initiation formidable. J’en reparlerai un jour… mais il faut dire ce qui est : tu étais une solitaire totale, pour le meilleur et pour le pire, et je ne veux pas de ça pour moi. Je veux faire des milliers de choses différentes tant que je le peux.

Alors aujourd’hui qu'il fait mauvais, un jour de novembre bien gris, avec juste quelques plaques de neige qui résistent encore à la pluie ; et que je devrais aller au jardin…  il va falloir que j’aille au jardin … pour ramasser les dernières poteries qui ne vont pas résister au froid, vider la brouette qui est restée au fond du jardin depuis fin octobre, nettoyer le coin à fouillis, tailler le rosier grimpant de l’entrée (Meg)  qui   a ployé un jour de grand vent et arraché son support... j’en ai encore pour quelques semaines !

Mais bon, c’est aussi un jour humide, c’est le temps rêvé pour se consacrer au blog ! Que j’ai envie quand même de faire vivre le plus longtemps possible.

 J’ai envie de parler jardins avec vous, j’ai envie d’aller admirer vos jardins sur vos blogs, j’ai envie de m’intéresser aux jardiniers, de communiquer sur le temps que vous passez dans votre jardin, et de parler de vos succès et de vos difficultés, bref, de notre vie  passionnée et passionnante autour du jardin.

Pardon à l’avance si je vous abandonne à nouveau pendant quelques semaines ou quelques mois, je ne peux pas faire autrement, mais promis, je vais faire tout ce que je peux pour être présente plus régulièrement. Merci Annie.

Drôle de jeu !

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Un blog: depuis le temps que ça me démangeait !

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